Pour quelle raison sommes-nous ici, incarnés, dans une famille ou sans, dans ce pays, cette ville, ce prénom ?


Tout est en partie planifié avant même notre incarnation. Que nous cherchions à obtenir ce qu’a l’autre dans son parcours, n’a aucun sens; tout simplement, car tout ce qui est planifié pour lui/nous individuellement est juste par rapport à notre propre esprit, et ce dont il doit s’éclairer lui même.

Il est prévu pour certains de naître dans un théâtre de guerre, pour d’autres dans une famille agitée par la noirceur, pour d’autres dans un pré auprès des vaches, d’autres multimilliardaires, d’autres sans avoir d’eau etc etc. Tout ceci n’est qu’un contexte créé.
Évidemment dit ainsi, on peut se demander quel sens de tant d’injustice à nos yeux. Mais on peut aussi se demander que faisons nous de mieux pour moduler cela, pour soi et pour les autres. Non de modifier ces contextes, mais de s’en servir de tremplin vers notre justesse. Ces apparences contextuelles ou contextes matérialistes, ne veulent rien dire par rapport où se situe l’âme de l’être. Le fort et le faible n’existent que dans l’illusion de ce réceptacle. Mais celle qui brille ou pas à travers ce simulacre de fort ou de faible, est sens.

Alors on s’y fait prendre au jeu (ce qui est le moyen du but) ou alors on se rend compte que notre situation est une opportunité pour faire au mieux.
Ce n’est qu’à travers l’éveil de nos consciences que les époques sociétales où nous parcourons nos autres incarnations, ressembleront au plus précis de ce que nous sommes par nos propres esprits. L’impatience de forcer les autres ne mène à rien pour leurs propres esprits.
Seul le témoignage par l’action de ce que nous sommes à travers nos âmes pour montrer une possibilité des voies à arpenter est d’utilité. Ce n’est pas tant l’agitateur de la langue qui aura effet, mais ce qui pousse la langue à émettre tel ou tel réconfort vers l’autre. Si nos propos n’ont que d’utilité de bannir l’autre dans son chemin, que lui offrons nous dans ce cas ? Notre colère, notre désarroi, notre manière de ne pas savoir faire. Est ce comme cela qu’il faut l’écouter pour l’aimer ou l’accompagner ?

Nous pouvons remarquer, que l’agitation externe ou interne; nous oriente, désoriente.

Bien sûr que tout le monde faillit ou tombe ou est maladroit ici sur Terre. C’est bien le défi que l’on nous offre. Celui de nous rendre compte de ce que nous sommes réellement et non de ce que nous nous faisons croire à travers un personnage créé de toute pièce avant même notre venue incarnée. Il s’agrémente au fur à mesure de nos choix et actions. Après libre à chacun de ne pas écouter son âme, et faillir avec ce qui n’est pas vraiment l’origine même de l’ensemble.

Le jeu, la partie, c’est nous qui les faisons et c’est nous qui choisissons comme y jouer. Individuellement avec l’ensemble.
De savoir tout cela, que l’on y croit ou pas (pourtant c’est réel) ne sert qu’à peu de choses, si nous ne nous appliquons pas à nous-même de nous driver par notre conscience. Elle est tout le temps là, on le sent bien à l’intérieur de nous si ce que l’on vient de faire est lumineux ou terne. C’est à chacune, chacun d’en faire le choix et l’expérience.

Toutes les infos que je reçois (et d’autres), ne sont que les plans architecturaux et modes d’emploi de nos oeuvres d’ici et de l’autre côté. Mais ils peuvent être redéfinis, et ils le sont déjà dans d’autres temps. Sauf qu’au moment où l’on parcourt nos incarnations actuelles, on peut avoir l’effet de se faire prendre au leurre. Mais c’est un leurre salvateur qui nous rapproche de plus en plus de notre infinie douceur à tous.

Maintenant de s’en rendre compte c’est bien, mais d’agir en se rappelant que même ce que l’on appelle spirituel n’est qu’une création. Car tout est oeuvre de l’esprit ici sur Terre et de l’autre côté dans la zone de la Terre. Il en est de même pour les autres planètes des galaxies infinies. Ce ne sont que des espaces pour oeuvrer à notre créatrice dont nous faisons et tout est.

Une fois que nous serons assez fatigués de nous égosiller, il sera temps d’éteindre notre télé mentale, de changer de chaîne et de bâtir des programmes qui nous correspondent plus. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes à une période de l’humanité où l’on nous aide à faire cela. La suite ne sera que d’autres opportunités de créations, encore et encore. Il n’y a pas de fin, car il n’y a pas de début. Cela tourne tourne dans l’illimité. Sans commencement, ni finitude, ou seulement juste lorsqu’on se le fait croire.

De la joie (émotion permettant de jauger l’expérience d’amour), seulement une émotion. Elle aide seulement à calibrer l’expérience, ni bonne, ni mauvaise, elle calibre. Mais ce qui nous anime est bien plus grand que les spectres émotionnels, encore faut il accepter de les laisser passer, pour sentir ce qu’elle est. Et cela on le fait, lorsqu’on y prêt.. ou pas.. chacun son rythme.

Oeuvrons. ¤¤¤

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